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Anticoagulation et fragilité sociale chez les personnes âgées

Faut-il poursuivre les anticoagulants oraux chez les résidents de maisons de retraite atteints de démence avancée et souffrant de fibrillation atriale ?

 

D’après la Journée scientifique de Broca, session « Quoi de neuf en gériatrie ? », jeudi 28 septembre 2023
Pr Philippe Chassagne

Introduction

Environ 20 % des personnes âgées atteintes de démence souffrent de fibrillation atriale (FA). Ces personnes présentent des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) avec indication du traitement anticoagulant au long cours.
Il existe peu de preuves pour guider l’arrêt des anticoagulants, et près d’un tiers des résidents des maisons de retraite atteints de démence avancée et de FA restent anticoagulés au cours des 6 derniers mois de leur vie.

Avantages et inconvénients

Les auteurs d’une étude publiée dans Journal of the American Geriatrics Society (JAGS) en 2023 [1] ont cherché à évaluer les avantages et les inconvénients de poursuivre l’anticoagulation dans cette population.

Population incluse

• Personnes âgées incapables de communiquer, sans capacité de discernement.
• Personnes au stade ultime de la dépendance et de la polypathologie en soins de confort, avec risque de décès de 40 % dans les 12 mois.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude de cohorte rétrospective entre 2013 et 2018, incluant 14 877 résidents de maisons de retraite et d’unités de soins de longue durée (USLD). Les patients étaient âgés de plus de 66 ans et souffraient de démence avancée et de FA. Les personnes atteintes de maladie thromboembolique veineuse et de valvulopathie cardiaque ont été exclues de cette étude.
À l’admission, et tous les 3 mois, ont été prises des mesures des capacités des personnes âgées par un outil Minimum Data Set. La démence au stade avancé était définie par un état de dépendance totale (ADL 0 à 1, GIR 1 ou 2) et par la réalisation d’une échelle soignante (Cognitive Performance Test) qui montrait l’incapacité de communiquer.

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