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Biomarqueurs sanguins et maladie d’Alzheimer – État des lieux et perspectives

 

Résumé

Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est complexe et repose, notamment, sur l’analyse des biomarqueurs biologiques dans le liquide ­céphalo-  rachidien. L’utilisation de biomarqueurs sanguins, désormais accessible grâce aux progrès technologiques et analytiques récents, offre une alternative efficace pour la détection précoce et peu invasive de la maladie d’Alzheimer, ainsi que pour la distinction entre les différents types de démence et le suivi de l’évolution des patients [1]. Cet article vise à offrir un aperçu des biomarqueurs sanguins actuels et émergents en lien avec la maladie d’Alzheimer, en soulignant leur pertinence diagnostique et leur potentiel d’intégration future dans la pratique clinique.

Introduction

L’augmentation du nombre de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer (MA) représente un important défi de santé publique. Bien que le caractère invasif de la ponction lombaire puisse en limiter la réalisation dans certains contextes, le dosage des biomarqueurs Tau et amyloïdes dans le liquide céphalorachidien (LCR) fait partie intégrante des recommandations internationales pour le diagnostic de la MA et des pathologies apparentées [2, 3]. Les méthodes analytiques permettant de quantifier ces biomarqueurs ont connu une évolution significative ces dernières années, garantissant une grande sensibilité de détection, y compris dans des fluides biologiques où leur concentration est faible. De nombreuses études cherchent ainsi à transposer progressivement l’utilisation des biomarqueurs de la MA du LCR vers le sang. L’évaluation de la performance analytique et clinique de ces dosages sanguins est en cours et suscite de nombreux espoirs, en raison de l’effet majeur qu’offrira leur utilisation sur la prise en charge des patients.

La pathogenèse de la maladie d’Alzheimer : les biomarqueurs amyloïdes et Tau

La MA est caractérisée, d’un point de vue physiopathologique, par une neurodégénérescence causée par deux principaux phénomènes :
1) la formation d’agrégats de la protéine Tau, consécutive à son ­ ­hyperphosphorylation, conduisant à des dégénérescences­ neuro- fibrillaires (DNF) ;
2) la formation d’agrégats de peptides amyloïdes (Aβ), consécutive au clivage de la protéine précurseur de l’amyloïde (APP), menant à la formation de plaques amyloïdes.
L’analyse de la protéine Tau (Tau totale [t-Tau] et p-Tau, en particulier en position 181) et des biomarqueurs amyloïdes (Aβ 40, Aβ 42 et le ratio Aβ 42/Aβ 40) dans le LCR fait partie des critères diagnostiques de la MA, leur dosage reflétant l’ampleur des atteintes neuropathologiques, y compris aux stades prodromaux de la maladie [2, 3]. La mesure du ratio Aβ 42/Aβ 40 permet en outre de confirmer le diagnostic de la MA, notamment dans les cas biologiquement douteux [4–6]. Enfin, les concentrations détectées de ces biomarqueurs dans le LCR (en particulier des amyloïdes Ab) sont fortement influencées par les phases préanalytiques (tube de prélèvement…), ce qui est maintenant bien pris en compte par les laboratoires impliqués dans le diagnostic de la MA [4, 7–9].

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