1 / Comprendre la mortalité en lien avec la fracture de l’extrémité supérieure du fémur
D’après les présentations des Drs Sabine Drevet (CHU Grenoble) et Laurène Zerah (AP-HP) [1, 2]
La fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) est un enjeu de santé publique car considérée comme fracture grave avec 20 % de complications post-opératoires et 50 % de déclin fonctionnel. Elle représente près d’un quart des orientations en institution et dans 30 % des cas la mise en jeu du pronostic vital [3].
La mortalité
Les patients opérés décèdent pour 10 % à 1 mois et pour 30 % à 1 an. Une étude monocentrique [1] retrouvait d’ailleurs des chiffres similaires avec 35 % de mortalité à 1 an, dont la moitié avait eu lieu soit avant 3 mois, soit à la phase précoce [4]. Les causes de décès précoce sont principalement infectieuses (pneumopathie et sepsis urinaire) et coronariennes. Les maladies infectieuses, les complications cardiovasculaires, et les pathologies néoplasiques sont, quant à elles, les principaux facteurs de mortalité à long terme. Une étude issue d’une cohorte suédoise retrouve une surmortalité persistante jusqu’à 28 ans après la fracture, celle-ci étant plus importante la première année post-fracturaire [5].
Facteurs d’influence
Une organisation chronologique de ces facteurs a été présentée dans le cadre de l’étude de la Dr Zerah [2] (Fig. 1).
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