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Le syndrome des jambes sans repos, une pathologie du sujet âgé sous-diagnostiquée

Résumé

Le syndrome des jambes sans repos, ou maladie de Willis-Ekbom, est une maladie neurologique fréquente, notamment chez le sujet âgé, mais encore sous-diagnostiquée, avec des conséquences pourtant majeures sur le sommeil (insomnie sévère) et la qualité de vie. Ce trouble sensori-moteur est lié à une dérégulation de la dopamine, avec une carence en fer d’origine centrale, chez des sujets prédisposés génétiquement. Le diagnostic est clinique : les patients décrivent des sensations désagréables dans les membres inférieurs (impatiences), les obligeant à bouger, soulagées par le mouvement, aggravées par l’immobilité, et survenant le soir et la nuit. Le bilan doit inclure d’emblée un dosage de la ferritine plasmatique. L’examen neurologique est normal, sauf en cas de comorbidités, et l’électroneuromyogramme (s’il est réalisé), l’est également. L’enregistrement de sommeil n’est pas indispensable mais peut permettre de dépister des mouvements périodiques des membres, associés dans 80 % des cas. Une supplémentation en fer est recommandée, avec un objectif à atteindre de ferritinémie plasmatique > 75 µg/l. Un traitement médicamenteux ponctuel est possible pour les formes peu sévères avec des symptômes intermittents, la prise en charge quotidienne est réservée aux formes sévères. Elle repose sur l’administration de faibles doses d’agonistes dopaminergiques (AD), d’alpha-2 delta-­ligands, et d’opioïdes, ces traitements pouvant être pris seuls ou en association. Certains traitements comme les anti-dépresseurs peuvent aggraver le SJSR, et il faut éviter autant que possible les molécules sédatives, dans les populations âgées souvent polymédiquées. De trop fortes doses d’AD peuvent induire une aggravation paradoxale des symptômes : il s’agit du syndrome d’augmentation, dont la prise en charge est ensuite difficile, et qu’il faut donc absolument prévenir en recherchant la dose minimale efficace.

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