Peut-on s’en passer dans les symptômes comportementaux et psychologiques des syndromes démentiels ?
Les années 1980 ont vu le développement des neuroleptiques de 1re génération, dont le chef de file était l’halopéridol, doté d’une action antiproductive et sédative reconnue mais au prix d’effets secondaires notoires. L’avènement de neuroleptiques atypiques dans les années 1990 a totalement changé la donne, avec de nouveaux médicaments beaucoup mieux tolérés sur le plan neurologique et moins d’effets extrapyramidaux. Cette meilleure tolérance perçue a entraîné une banalisation de leur prescription, notamment chez les populations fragilisées comme les sujets âgés présentant un syndrome démentiel. De nouveaux effets secondaires notoires avec une morbimortalité non négligeable sont apparus, ainsi qu’un risque accru d’AVC et de mort subite. Les études pour évaluer ce risque ont parallèlement mis en évidence un nombre considérable de prescriptions inappropriées de neuroleptiques en termes d’indications ou de populations trop fragiles. Les habitudes de prescriptions sont bien ancrées et les neuroleptiques restent toujours très prescrits, notamment en EHPAD. Fortes de ces constatations, des études ont été réalisées pour comprendre ces situations et réduire cette consommation de neuroleptiques à risque de morbimortalité élevée.
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