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Introduction

Les bénéfices pour la santé de la pratique régulière d’une activité physique sont bien connus, notamment sur les plans cardio- et neurovasculaires, sur la santé métabolique, musculaire, mais aussi cognitive, et plus récemment sur le cancer [1-6]. L’activité physique et sportive a maintenant une place reconnue dans les préventions primaire et tertiaire de nombreuses maladies et peut être considérée comme une thérapie adjuvante de nombreuses pathologies [7]. En effet, la sédentarité est, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le quatrième facteur de risque de mortalité à l’échelle mondiale, juste après l’hypertension artérielle, le tabagisme, et l’hyperglycémie. Elle serait associée à 1,9 million de décès par an dans le monde. En France, un tiers de la population âgée de 18 à 74 ans n’est pas suffisamment active selon les recommandations d’activité physique pour la santé [8].

Les interventions de prévention en matière de vieillissement visent idéalement à offrir un vieillissement dit « réussi », à savoir avec la meilleure autonomie fonctionnelle possible pour une personne donnée [9]. Alors que les seniors représentent la catégorie de la population où la prévalence de la sédentarité est la plus élevée [10], il nous paraît important de faire le point sur les bénéfices de la pratique régulière d’une activité physique (AP) en endurance, chez les personnes âgées de plus de 70  ans.

Bénéfices de l’AP chez les sujets de plus de 70 ans

La mortalité

Les études analysant les effets de la pratique d’une AP sur la mortalité globale sont nombreuses et concordent vers une baisse de la mortalité [11-25].

Dans l’étude israélienne Jerusalem Longitudinal Cohort Study, la pratique d’une AP réduit significativement la mortalité [11] :
– mortalité de 27,2 % chez les sédentaires de 70 ans et plus vs 15,2 % chez les actifs de 70 ans et plus,
– mortalité de 40,8 % chez les sédentaires de 78 ans et plus vs 26,1 % chez les actifs de 78 ans et plus.
Des résultats similaires ont été observés chez des sujets très âgés fragiles [12]. À partir des données de la Physician’s Health Study, il a été rapporté que la probabilité d’un homme de 72 ans
physiquement actif de vivre encore pendant 20 ans était augmentée de 10 % par rapport à un homme sédentaire du même âge (54 vs 44 %) [13]. Concernant la mortalité spécifique, Gregg et al. ont montré une réduction de 40 à 50 % du risque de mortalité globale, cardiovasculaire et par cancer chez les femmes qui avaient augmenté leur activité de marche de 1 mille/j entre la baseline et la visite de suivi 6 ans après [14, 15].

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