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Quoi de neuf en rhumato-gériatrie ? – Congrès Prescriptions et parcours adaptés aux personnes âgées (PAPA) 2024

Point sur les arthropathies rhumatismales à micro­cristaux, urate et à pyrophosphate de calcium

D’après l’intervention du Dr Christian Cadet (Paris) au congrès PAPA 2024.

La goutte chez la personne âgée

La goutte est l’arthropathie la plus fréquente chez le sujet âgé (trois à quatre fois plus fréquente que la polyarthrite rhumatoïde). Elle est trois à dix fois plus élevée chez les hommes que chez les femmes et son incidence et sa prévalence augmentent avec l’âge. Aux États-Unis, la goutte a une incidence de 0,4 % et une prévalence de 11 à 13 % chez les patients âgés de plus de 80 ans [1]. Celle-ci évolue : son incidence a été multipliée par deux en 30 ans, l’âge du diagnostic est de plus en plus tardif, la prévalence des femmes atteintes augmente, les crises de goutte sont de plus en plus sévères et les patients ont plus de comorbidités.

 

Comorbidités associées à la goutte

Les comorbidités souvent associées à la goutte sont : une hypertension artérielle, une insuffisance rénale, un syndrome métabolique. Une méta-analyse a montré une corrélation entre le taux plasmatique d’uricémie et la mortalité  [2] : à chaque élévation d’uricémie de 10 mg/l étaient associés 20 % de risque de pathologie coronarienne et 9 % de risque de décès. D’autres études montrent que l’observance du traitement antigoutteux diminue le risque cardiovasculaire par rapport aux patients non observants.
La crise de goutte en elle-même semble être source de patho­logies cardiovasculaires. Sur le plan ­physiopathologique, il existe un blocage de la vasodilatation avec une internalisation de l’urate dans les cellules endothéliales, par expression de l’URAT-1, l’activation du système rénine-angiotensine ainsi que la présence de cristaux d’urate monosodique dans l’aorte et les artères coronaires.
Une étude publiée en 2022 a montré que dans les 4 mois qui suivent la crise de goutte, il existe un surrisque de 70 % d’accidents vasculaires et d’infarctus du myocarde [3].
Le rôle protecteur de la colchicine sur les événements cardio­vasculaires a été démontré, à la fois chez les patients atteints de goutte, mais aussi chez les patients qui n’ont pas d’hyperuricémie [4].

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