Cas clinique
M. J. a 74 ans, c’est un ancien photographe, entouré par sa femme et ses deux filles. Il est atteint d’un gliome de haut grade frontal droit, au pronostic d’emblée très sombre, qui provoque des troubles moteurs, cognitifs et comportementaux, notamment une grande apathie qui rend la communication difficile. Il présente également des troubles de la déglutition qui s’aggravent lentement, mais inexorablement.
Avant sa maladie, M. J. avait exprimé très clairement et très fermement qu’il ne voulait pas se voir dégrader. Ainsi, sa famille explique, notamment, qu’il aurait estimé déraisonnable une trop grande adaptation de la texture de son alimentation, en particulier des boissons. Nous avons fait le choix de respecter cette décision et avons donc limité les adaptations de textures.
Après plusieurs semaines d’hospitalisation et de rééducation, affaibli par le Covid-19, M. J. décédera en quelques jours d’une infection pulmonaire, probablement liée à des fausses routes répétées.
Dilemme éthique
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