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JASFGGH 2017 : Quoi de neuf en oncogériatrie ?

En France, deux tiers des cancers surviennent après l’âge de 65 ans et le cancer représente la première cause de mortalité. Dans le domaine de l’oncogériatrie, la recherche s’intéresse autant à l’analyse de l’efficacité et de la tolérance des traitements oncologiques, qu’ils soient chirurgicaux ou médicaux, qu’à l’évaluation des patients avant instauration d’un traitement pour tenter d’estimer les bénéfices et les risques d’une telle prise en charge. L’année écoulée a été riche d’enseignements sur ces sujets.

Évaluation gériatrique et chirurgie oncologique

La Task Force Chirurgie de la Société internationale d’oncogériatrie (SIOG) s’est intéressée aux attitudes des chirurgiens concernant l’évaluation et la prise en charge des patients âgés ayant un cancer [1]. Les auteurs ont réalisé une enquête auprès de 251 chirurgiens et ont obtenu un taux de réponse de 11 %. Cette étude a révélé que dans 80,9 % des cas, les chirurgiens ne se fixaient aucune limite d’âge pour proposer une chirurgie élective. Pour respectivement
4,4 et 13,1 % d’entre eux, les âges de 80 ans et plus ou de 90 ans et plus étaient des critères associés à une abstention chirurgicale. Seulement 48 % des chirurgiens considéraient comme obligatoire le fait d’évaluer la fragilité du patient au cours de la période préopératoire. Les outils les plus régulièrement utilisés étaient par ordre décroissant :

  • 76 % : le score ASA (ou Physical status score) [2] ;
  • 50 % : le Performance Status [3] ;
  • 42 % : l’état nutritionnel ;
  • 14 % : le score POSSUM (Physiological and operative severity score for the enumeration of mortality and morbidity) [4].

L’objectif initial de ce dernier score (score POSSUM) était de prédire la mortalité en chirurgie digestive et aortique. Une étude rétrospective récente, menée auprès de 291 patients âgés de plus de 70 ans et ayant bénéficié d’une chirurgie digestive en contexte d’urgence, a montré que ce score permettait de prédire le taux de mortalité (p < 0,0001) [5].

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