En France, près de 4 000 personnes décèdent chaque année des suites d’une fausse-route asphyxique. Ces décès surviennent essentiellement chez les enfants et les personnes âgées fragilisées par une affection neurologique dégénérative, des troubles de la déglutition d’ordre anatomique, ou par un traitement sédatif. Ce nombre est probablement sous-estimé, car un nombre important de décès est attribué à tort à un arrêt cardiaque ou une insuffisance coronarienne alors qu’il s’agit d’une fausse-route asphyxique, d’où l’importance de vérifier systématiquement la liberté des voies aériennes en cas d’arrêt cardiaque en ouvrant la bouche et en vérifiant l’absence de corps étranger en arrière-gorge [1].
La vérification de la liberté des voies aériennes supérieures sera aussi nécessaire en cas d’agitation, de cyanose des lèvres, du cou ou de la face, ou de rougeur de la face ou des yeux.
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