M. S., 73 ans, vient nous consulter, car depuis plus de 6 mois il présente une sensation de brûlure au niveau de la partie supérieure de son dos. Il nous explique qu’il est parfois obligé de se gratter cette zone difficilement accessible, car le prurit est très intense à ce niveau. Il a consulté de nombreux confrères qui lui ont expliqué que cette manifestation clinique était en rapport avec une sécheresse cutanée favorisée par son âge, et de nombreux émollients ont été prescrits. Malheureusement, ces thérapeutiques se sont révélées tout à fait inefficaces. De ce fait, nous décidons d’examiner M. S. et nous remarquons que ce prurit touche électivement plusieurs parties de couleur rouge au niveau d’un tatouage qui prend la partie supérieure de son dos.
De plus, il existe une morphologie plus papuleuse des zones concernées par le prurit (Fig. 1, flèches rouges). Nous effectuons donc un punch au niveau d’un de ces éléments papuleux. L’anatomopathologiste objective une hyperplasie de l’épiderme et une hyperkératose parakératosique. Il met aussi en évidence une réaction inflammatoire assez importante associée à une réaction granulomateuse. Cet aspect est en faveur d’un granulome secondaire au tatouage.
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