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HTA du sujet âgé à la lumière des recommandations européennes 2018

L’hypertension artérielle est une problématique de santé de niveau mondial et l’importance de son traitement chez les personnes âgées n’est plus à démontrer. Des études récentes ont permis d’affiner les recommandations de l’European Society of Cardiology concernant la personne âgée. À la lumière de ces recommandations, les personnes âgées doivent donc être divisées en deux catégories, les sujets âgés sains dont les cibles de pression artérielle seront celles de la population générale et les sujets très âgés pour lesquels la cible thérapeutique est moins restrictive.

 

La prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA) est un défi important pour les médecins du XXIe siècle, a fortiori chez des patients âgés dont les facteurs de risque cardiovasculaires s’accumulent au fil des ans. La prise en charge de l’HTA du sujet âgé faisait déjà l’objet de recommandations spécifiques, mais beaucoup de zones d’incertitude demeuraient et demeurent encore. La difficulté réside entre autres dans l’hétérogénéité de la définition de la vieillesse dans les études. Dans la recommandation de l’European Society of Cardiology (ESC) que nous étudions aujourd’hui, le sujet âgé est défini comme ayant plus de 65 ans et le sujet très âgé comme ayant plus de 80 ans [1].

Épidémiologie

La prévalence de l’HTA est d’environ 1,13 milliard dans le monde, elle touche de 30 à 45 % des adultes et plus de 60 % des patients de plus de 60 ans [2, 3]. L’hypertension artérielle est définie par des valeurs de pression artérielle supérieures ou égales à 140 mmHg de systolique et 90 mmHg de diastolique. La même définition s’applique aux patients âgés alors qu’une classification à part existe pour les enfants. L’HTA est l’un des facteurs de risque les plus pourvoyeurs de morbi-mortalité cardiovasculaire (10 millions de morts par an et 200 millions de handicap) et la relation continue entre pression artérielle augmentée et risque cardiovasculaire a été montrée à tous les âges et dans tous les groupes ethniques. Avec l’âge, les artères se dilatent et perdent en élasticité, la pression artérielle systolique (PAS) a tendance à s’élever et la pression artérielle diastolique (PAD) à baisser. À cela s’ajoutent la perte de sensibilité des barorécepteurs et la dégradation de la fonction rénale [4]. De ce fait, la PAS est, chez le sujet âgé, un meilleur marqueur de risque cardiovasculaire que la PAD.

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