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Les temps forts des JASFGG 2017 – Partie 3

Troubles de la déglutition/urgences : fausses routes, chariot d’urgence, détresse respiratoire : Bonnes Pratiques Cliniques

Troubles de la déglutition du sujet âgé : étiologies et attitude diagnostique – Pr Nathalie Salles (Bordeaux)

Les troubles de la déglutition (ou dysphagie oropharyngée) sont un syndrome gériatrique fréquent. Les principaux facteurs prédisposant sont l’âge, la sarcopénie, les troubles cognitifs, la dépendance, la polymédication et la polypathologie. La prévalence des troubles de déglutition est élevée chez les personnes âgées et augmente avec la dépendance : de 30 à 40 % chez les personnes âgées indépendantes et autour de 60 % en Ehpad. Le pronostic du patient est impacté négativement par les troubles de la déglutition : la présence d’une dysphagie est significativement associée à l’augmentation des taux de mortalité à court et long termes, et au risque de survenue d’une pneumopathie. En sortie d’hospitalisation, les patients âgés de 70 ans et plus présentant des troubles de déglutition ont un risque accru de décès et d’institutionnalisation à un an [1].

Physiologie de la déglutition

La déglutition se décompose en trois phases :

  1. La phase orale : une action volontaire (bol alimentaire mâché) et une action réflexe (propulsion du bol alimentaire vers l’arrière avec la langue et déglutition).
  2. La phase pharyngée : action réflexe de fermeture des voies aériennes, péristaltisme pharyngé (relaxation crico-pharyngienne) et ouverture de la bouche oesophagienne.
  3. La phase oesophagienne : péristaltisme oesophagien vers l’estomac. Durée : environ 2 secondes pour les liquides et de 10 à 20 secondes pour les solides.

La presbyphagie [2]

Avec le vieillissement surviennent une sarcopénie, une réduction de la production salivaire, des anomalies bucco-dentaires et une réduction de la sensibilité orale et pharyngienne. La phase oropharyngée est prolongée et la force de propulsion de la langue est réduite, avec un retard du déclenchement de la déglutition et un risque de résidus pharyngés. Une diminution de l’excitation cholinergique au niveau du muscle cricopharyngien accompagne également le vieillissement, avec un retard à la fermeture du larynx et à l’ouverture de la bouche oesophagienne (dysfonction motrice).

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