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Introduction

M. B., patient de 72 ans, fréquente plusieurs foyers d’hébergement pour personnes sans domicile au sein desquels nous travaillons depuis de nombreuses années. Ce patient retraité, seul, ne pouvait plus payer son loyer. Les propriétaires de son appartement l’ont de ce fait expulsé il y a 5 ans de cela. Depuis cette époque, ce dernier vit dans des squats, et n’hésite pas à appeler régulièrement le 115 pour être hébergé dans des centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) lorsque les conditions climatiques sont défavorables.

Compte tenu de son âge, les éducateurs de certains CHRS ont décidé de lui chercher une solution de relogement, mais sans succès. M. B. refuse cette main tendue, et souhaite vivre dans la rue.
Ce jour, il décide de solliciter l’équipe médicale, car il présente depuis plus de 2 mois un prurit aussi bien diurne que nocturne. Ce prurit concerne le thorax, le cuir chevelu, le pubis, et les épaules. Cette symptomatologie est apparue suite à la fréquentation de squats. Il y a un mois, il a consulté un confrère urgentiste qui lui a expliqué qu’il était porteur d’une gale, et lui a prescrit de l’ivermectine. Malheureusement, la symptomatologie s’est majorée malgré ce traitement.

Antécédents du patient

Au niveau pulmonaire, il existe une BPCO secondaire à un important tabagisme (70 paquets années). M. B. avait été traité par association bêta-2 mimétique (salmétérol : Serevent®) et anticholinergique (tiotropium : Spiriva®). Actuellement, du fait de sa situation sociale, nous lui avons uniquement prescrit du fénotérol associé à de l’ipratropium (Bronchodual®) qu’il prend à la demande.
Au niveau endocrinien, il est porteur d’un diabète de type 2 de longue date (plus de 15 ans) pour lequel il reçoit un traitement par insuline détémir (Levemir®). Le dernier bilan biologique effectué est ancien (12 mois). Il avait été réalisé au décours d’une consultation aux urgences du centre hospitalier. À cette époque, il présentait une HbA1c à 6,2 %.
Au niveau cardiovasculaire, il est porteur d’une hypertension artérielle pour laquelle un traitement par ramipril 10 mg a été prescrit. En parallèle, il est connu pour une artériopathie des membres inférieurs (sténose à 80 % de l’artère fémorale superficielle gauche) pour laquelle un traitement par de l’aspirine à raison de 75 mg par jour a été institué un an auparavant.
Au niveau digestif, ce patient est connu pour un problème de cirrhose secondaire à une alcoolisation massive. D’autre part, il est régulièrement hospitalisé dans le service de gastro-entérologie du CH pour des problèmes de pancréatite aiguë.

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