Nous rapportons le cas de madame G, 82 ans, hospitalisée dans notre service pour des troubles de la vigilance. Le principal antécédent est un cancer du sein droit diagnostiqué en 2002 traité chirurgicalement, puis par de la radio-chimiothérapie.
En 2004, la découverte d’une lésion secondaire cérébrale conduit à réaliser une exérèse chirurgicale de la lésion associée à de la radiothérapie encéphalique entraînant une altération cognitive progressive. En 2008, la mise en place d’une dérivation ventriculo-péritonéale est réalisée du fait de la découverte d’une dilatation tétra-ventriculaire.
La patiente est donc grabataire depuis de nombreuses années et est adressée dans notre service pour des troubles de la vigilance dans un contexte fébrile. L’examen clinique n’objective pas de point d’appel infectieux, la patiente est stable sur le plan hémodynamique, la positivité des prélèvements bactériologiques urinaires et la mise en évidence d’un syndrome inflammatoire biologique modéré (CRP 50 mg/l) font poser le diagnostic de syndrome confusionnel secondaire à une pyélonéphrite aiguë. La ceftriaxone est donc débutée.
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